Après un mal de dent réglé et bien des sorties (duo trail running 22 km suivi de Fatbike km du bord de mer , mon implication dans le circuit des Galopeux et la présentation de Trail in motion (Courir pour la vie 04 ), me voila dû pour une longue sortie. Juste à y penser, je partirais sur le champ, mais demain matin très tôt sera l’idéal.
Le levé se fait à 4 h. Non mais, je ne suis pas pour rester au lit quand la montagne m’appelle! Wouhou !! Aussitôt levé, pourquoi pas y aller! La liberté est juste en ouvrant la porte extérieure de chez-moi, je prépare ma sortie solo et donc une pleine autonomie sans assistance.
C’est sur de la bonne musique, un bon latté avec deux bon œufs fromage pour le présent et pour le futur, des patates que j’apporterai dans ma course. Dans ma mijoteuse, soigneusement préparés, plein de légumes et de viande ce qui va être très apprécié à mon retour.
Dans mon sac de course, 1 sandwich, 3 patates coupées, des barres tendres maison, un petit lait au choco et électrolytes.
Mes 2 seuls points d’eau en montagne sont au 11 km et 16 km en allant, donc à mon retour j’en aurai besoin aussi. Une gestion que j’aime bien faire et prévoir, ça allonge le plaisir et ça fait rêvasser…
6h. Hop! Au premier pas dehors , une grande respiration pour la liberté! Il fait encore noir, et le sourire bien accroché, j’essaie d’aller doucement, mais mes jambes ne sont pas du même avis: c’est à coup de grandes foulées que j’atteints le sommet de la montagne, tout en passant sur la terre de mon grand-père, Joseph( Nac ). J’ai une pensée pour lui, pour mes parents et amis partis trop vite. Allez, gang, suivez-moi, on s’en va en virée une! Me voila rendu sur mon bèlvédère top 3 d’où je vois mon village natal et une des plus belle baie du monde.
Un calme y rêgne, une odeur d’automne délicieuse, je ferme les yeux et d’un soupir profond je me dis « merci la vie de cette liberté et de cette richesse si près de chez moi. » Partir courir une vingtaine de km au nord en solo, c’est s’ouvrir intérieurement à un bien-être unique.
Chaque pas est un plaisir, la sensation du sol, les bruits qu’on y entend et, surtout, le fait de courir sans trop se faire souffrir ou vouloir battre un temps qui ne sert vraiment pas à grand chose, si ce n’est que de perdre du temps passé dans cette nature. Je compte bien en profiter, ça a bien meilleur goût!
Rendu à un peu plus de 29 km , je me dis qu’avec mon retour à la maison, ça me ferait un total 58 km. Le goût de continuer plus loin me trotte dans les idées, mais il est plus sage de prendre la direction sud. Je n’ai pas rempli mes bouteilles d’eau encore, et coté bouffe ça va, ma gestion se passe très bien. Un retour un peu plus descendant, un ciel couvert, toutes les feuilles sont tombées les paysages en noir et blanc sont magnifiques et uniques, le retour se fait trop vite et je voudrais vivre ce beau moment le plus longtemps possible.
J’ai une mijoteuse qui m’attend, j’en sens l’odeur d’ici, quelques chevreuils et perdrix rendent ces endroit sauvages attirants, des journées que l’on voudrait qu’elles ne finissent jamais.
Au loin, ma maison; en arrière plan, la baie. J’aurais bien continué cette belle course si paisible intérieurement. On reste accroché à cette dopamine naturelle du plein air, mais ce fut quand même un beau parcours de 59 km et 1,980 m . d. + ( 27 ) et, surtout, sans trop de mal.
Je rêve déjà à la prochaine sortie et surtout je n’oublie pas de vivre, vivre cette vie de » bum » de la nature que je suis!
👍💖🌞
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