Un beau soleil se lève sur la baie, allons vers la liberté! L’envie de course en montagne est toujours aussi intense dans mon intérieur. Je prépare donc mon équipement: vêtements, souliers et sac d’hydratation, avec en plus un minimum de choses pour ma sécurité en cas d’imprévu (couverture d’aluminium, allumettes, mon cellulaire, mon dispositif SPOT et mes liquides et barres d’énergie). Me voila parti rejoindre ma Darling, une journée complète au bon endroit, wow! Sitôt le pied dehors, je ressens le bonheur de la fraicheur hivernale sur mes joues. J’aime l’hiver!
Quelques pas et les chevreuils sont au rendez-vous par dizaines. La monté m’amène a jeter un regard sur l’horizon: je ne me lasse pas de regarder la Baie-des-Chaleurs et ses montagnes lointaines aux mille décors, jamais pareil et toujours aussi beau! Ça me fait rêvasser de bonheur, et j’ai envie d’aller toujours plus loin sur ma darling que je connais bien, mais avec un décor que je ne connais pas à chaque fois. Je fais une première belle boucle de 17.59 km et je retourne a mon camp de base (mon ravito: ma maison) pour remplir à nouveau mes bouteilles d’eau qui sont sur la fin et qui sont un peu gelées.
Enthousiaste de repartir, je décide de refaire le même parcours, mais par des sentiers différents et vraiment pas pareils, car je me retrouve à travers la forêt bushwalking, de la neige aux genoux, tantôt dans un sentier de chevreuils qui m’amène à redescendre la montagne: la curiosité m’attire instinctivement et ça m’arrive souvent, j’ai toujours le goût de savoir où elles vont ces belles petites bêtes.
Oups! J’ai redescendu presque toute la montagne, qui est très abrupte! Wow! On remonte, je suis venu courir là, moi! Le bruit de mes souliers sur la neige a un beau son, celui d’un runner heureux. De de temps à autres, avec le bout de mon bâton, je laisse aussi une certaine signature sur la neige vierge tout au long de mon parcours. Le soleil baisse tranquillement et du sommet de la montagne, au loin, je vois encore ces paysages si beaux, d’une couleur différente de celle que j’ai aperçue plus tôt. Je n’ai pas le goût de rentrer, mais mes bouteilles sont bien gelées depuis près d’une heure et je n’ai pas apporté ma frontale. J’ai tout de même rajouté 25km à ma journée durant cette dernière course!
Une pensée lue ce matin, venant de l’italien Marco Olmo, me reste en tête : « Si les animaux courent toute la vie, pourquoi devrais-je arrêter, moi? »
Mon premier 43.18 km (1,548 mètres D +) en solo et 100% montagne sur neige de l’année 2016.
Inspirant mon Gaston !
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